Le djembé est un instrument de percussion africain composé d'un fût de bois en forme de calice sur lequel est montée une peau de chèvre ou d'antilope à l'aide d'un système de tension (originellement des chevilles en bois ou des cordes en peaux, maintenant le plus souvent des cordes synthétiques et des anneaux en fer à béton), que l'on joue à mains nues et dont le spectre sonore très large génère une grande richesse de timbre. La forme évasée du fût viendrait de celle du mortier à piler le grain.
Il vient de l'Empire Mandingue (Afrique de l'Ouest), mis en place par Sundjata Keïta au XIIIe siècle, qui s'étendait de la Guinée à l'est du Mali, et au nord de la Côte d'Ivoire en passant par le Burkina Faso.
C'est dans les années 1950 que le djembé commence à s'exporter en dehors de l'Afrique, grâce à Fodéba Keïta et les ballets africains puis grâce à la Guinée et son président Sekou Touré, qui érigea le ballet national de la république comme vitrine de son régime.
C'est dans les années 1980 que le djembé conquit le monde, grâce à de grands djembefola (joueurs) issus des ballets nationaux (Mamady Keïta, le plus connu d'entre eux, mais aussi Amadou Kiénou, Famoudou Konaté, François Dembélé, Adama Dramé, etc.) qui jouent régulièrement et ont fondé des centres d'apprentissage, en Europe, aux États-Unis et au Japon.
(source: Wikipedia)
A la découverte du djembé: video de Gilbert Elion sur Youtube:
https://youtu.be/FIFCzIY6Lk4
DOUNOUNS
Le
dunun (dounoun) est aussi taillé en une pièce dans un tronc d’arbre. Il a une
forme cylindrique. Aux deux extrémités sont tendus des peaux de vache.
Avec une baguette en bois le musicien tape sur la peau tandis qu’avec
l’autre main il joue avec un clou sur une cloche en fer fixée sur le
tambour.
Selon la position de la baguette, le musicien produit un son étouffé ou ouvert.
Selon
les
régions et les ethnies il y a des variations en ce qui concerne le
jeu des cloches tout aussi bien que le jeu des dunun. En effet, il y a
des régions, où l’on joue sans cloches tout aussi bien que dans
certaines régions l’on joue plutôt le sangban ensemble avec le doundounba,
seulement dans quelques régions l’on joue les 3 fûts ensemble.*
(source:
Mamady Keïta: Une vie pour le djembé par Uschi Billmeier-Engerda: Arun)
Les dum dum sont des instruments à percussion de l'ancien empire mandingue qui recoupe la Guinée, l'Est du Mali, l'Ouest du Burkina Faso et le Nord de la Côte d'Ivoire).
Ces tambours sont traditionnellement joués par trois dumdumfola (joueurs de dum dum) en accompagnement du djembe et de certaines danses africaines et servent de base à de nombreux rythmes africains pour rendre la polyrythmie remarquable.
Le kenkeni donne le tempo de la polyrythmie, le sangban en donne la mélodie, pendant que le doundounba répond au djembe soliste. C'est souvent par le kenkeni que débute l'apprentissage des futurs djembéfola (joueurs de djembé).
(source: Wikipedia)AMADINDA
L’amadinda est inspiré du xylophone pentatonique d’origine ougandaise, du royaume de Buganda. Son nom provient d’Ama (grand) et de Dinda (clés). L’amadinda est réglé dans la gamme pentatonique à intervals réguliers, équipentatonique.
Trois musiciens jouent ensemble. Deux d’entre eux jouent les séries mélodiques de base à encrener; on les appelle en luganda omunazi (celui qui commence à jouer) et omwawuzi (celui qui «divise» la série mélodique du premier, en encrenant après quelques secondes sa propre série). Un troisième joueur renforce le motif joué sur les clés 1 et 2 par les deux autres joueurs en le transposant 2 octaves plus haut.
L'amadinda permet à chacun de jouer de la musique et de partager ce plaisir seul ou à plusieurs, débutant ou expert : aucune notion de solfège n’est requise. Le joueur peut instantanément créer de belles musiques, rythmiques et mélodiques.
KRIN
Le krin ou le kolokolo est un tambour à fente en bois, notamment utilisé pour éloigner les animaux des champs de maïs. Lorsque le maïs est mûr, mais ne peut encore être récolté, cet instrument, dont le son effraie en particulier les singes, est joué jour et nuit. Ces tambours peuvent accompagner certaines danses (notamment les danseurs hommes-oiseaux chez les Tomas en Guinée forestière), mais leur utilisation principale dans beaucoup de pays d’Afrique, est l’envoi de messages et la communication.
Le krin est creusé à la main dans un tronc d’arbre. Il est joué en frappant sur une ou deux lamelles à l'aide de deux baguettes. Le son produit rappelle le toquer du pivert.
(sources:
Heinemann, Lugh und Konaté, Billy: Iniké Djembé-Rhythmen aus Guinea, 2015;
Konaté,
Famoudou et Ott, Thomas: Rythmes et chansons de la Guinée, Éditions Van de Velde 1997/2003;
http://maresanogopercussions.unblog.fr/)
BALAFON
Le balafon, bala ou balani est un instrument de percussion idiophone mélodique originaire d'Afrique occidentale. C'est une sorte de xylophone, soit pentatonique, soit heptatonique comportant généralement entre 16 et 27 notes produites par des lames de bois que l'on percute avec des baguettes et dont le son est amplifié par des calebasses disposées en dessous. En malinké, « balafon » vient des termes bala (l’instrument) et fon (sonne). Particulièrement présent dans la musique mandingue où son existence est attestée depuis le XIVe siècle, on retrouve des balafons dans de nombreuses régions d'Afrique, tous différents. Certains sont très sophistiqués, d'autres très simples ; d'autres encore sont gigantesques.
On en joue soit debout avec des sangles soutenant le balafon, soit assis, et on le frappe au moyen de deux baguettes recouvertes de caoutchouc.
Bala est le balafon à grosses calebasses, et lames larges; balani est le balafon à petites calebasses, aux lames étroites (3 à 4 cm).
(source: Wikipedia)
Djembé
Les dununs se composent de trois instruments suivants, sangban, kenkeni, dounounba:
Sangban ("cœur du rythme")
Kenkeni
Le kenkeni (aigu), dont le nom est une déformation du nom original kenseréni, le kenken étant la cloche qui se joue
avec.
Dounounba
Le doundounba, dounounba ou dununba (grave), dont le nom signifie simplement gros tambour. C'est aussi une danse pratiquée en Haute-Guinée, dans la région de Kouroussa. Appelée également « danse des hommes forts », elle est pratiquée lors de fêtes de village et durant les cérémonies d'initiation, où on entend particulièrement résonner ses basses.
(source: Wikipedia)
Amadinda
Krin
Balafon